SOUHARCE
Mercredi 14 octobre, 22:30, Salle des Fêtes
Pas de montées, pas d’apothéose, ni de sortie d’urgence surprise. À la place, on va directement toucher les limites du système de sonorisation, en particulier ses haut-parleurs basses. Cette édition s’ouvre avec le choix difficilement justifiable de cramer le matos nécessaire au reste du festival. Comme dans les concerts de hard, on va probablement mettre de faux amplis en mousse avec une LED rouge allumée pour faire croire que ce sont des vrais. Ce « sacrifice de subs » proposé par l’artiste, performeuse, dessinatrice, écrivaine, éditrice, rassembleuse de musicien-ne-x-s, Emma Souharce, propose une tension qui nous avait échappée durant la construction de l’édition 2020: l’usage critique de la grosse sono du LUFF. Peut-être que cela va marcher, peut-être pas. « Ainsi débuta une histoire d’amour entre attente et observation » (E. Souharce, Le Mont Funghi, texte dactilographié)