Saint Terrorism

Au début des années 1980, au cœur d’un quartier de Shinjuku aux allures d’impasse, une jeune misanthrope aux habitudes meurtrières croise la route d’un voleur empoisonneur. Ensemble, ils forgent une union pour mieux nuire à leur environnement.

Armé de sa caméra Super 8, Yamamoto dresse le portrait d’une société triste, sale et étouffante. Vols, meurtres, prostitution, pornographie, anarchie et mort… Dans cette rareté récemment exhumée, la rhétorique du jeune Yamamoto, portée par la musique d’Akemi Edo du groupe punk culte Jagatara, fait preuve de nihilisme, comme pour justifier l’absence de morale de ses antihéros, posant ainsi les premiers jalons d’une thématique récurrente de son œuvre.